Printemps vivant est une année marquée par de nombreux mouvements déclenchés par des citoyens du monde entier, y compris à Paris où la plupart de ces photos ont été prises.

Pour certains, c'est un moment de grands espoirs, d’émancipation des corps et des esprits et pour d'autres, le début d'un effondrement massif.Au début, comme beaucoup, je le vis à travers mon écran, très vite, j'ai eu l'envie de documenter ce qui se joue chez celles et ceux qui y prennent part

Ce que je suis venu chercher avec mon appareil photo en manifestations, en club et dans les scènes dédiées à la performance, c'est l'expression d'un mouvement commun, une manière d'être vivant sur fond de tumulte.

J'y découvre un rapport au corps qui me rappelle celui que je documentais lors de fêtes ou de performances artistiques. Un corps vivant, en soulèvement contre un monde où « tout peut s’effondrer.